Que faites-vous le 12 juin ?

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Si vous n’avez pas encore de rendez-vous, et bien c’est terminé, vous avez un rendez-vous …
Si vous avez déjà un rendez-vous, et bien il est encore temps de le décaler …
car vous êtes occupé(e) le 12 juin à 14h00 au 180 Boulevard Haussmann à Paris, devant le Conseil National de l’Ordre des Médecins.
Métro : Saint Philippe du Roule

La liberté a besoin de vous. La liberté médicale a besoin de vous.

De quoi s’agit-il ?
D’un médecin qui se trouve en butte aux tracasseries parce qu’il soigne ses patients en son âme et conscience, en fonction du profil de ces derniers.

Tout étudiant en médecine devient médecin en prononçant le serment d’Hippocrate.

Quel est le serment que prête un médecin aujourd’hui tel que publié par l’Ordre National des Médecins ?

«  SERMENT MEDICAL
Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque. »

Fidèle à ses engagements, le Dr Didier Moulinier, qui a des patients devant lui et non des documents administratifs, recherche les meilleures solutions pour ses patients. Il les soigne en fonction de « qui » il a devant lui.
Ces personnes donnent-elles leur accord ? manifestement oui.

Alors, où se situe le problème ? dans le fait qu’un médecin a des êtres vivants en face de lui (tous différents, ayant des expériences et parcours différents, des émotions différentes, des réactions différentes ….) et non des cas et les protocoles associés, élaborés par l’Evidence Based Medicine. Ces protocoles – de l’avis du Dr Moulinier – ne correspondent pas toujours à ce qu’il pense être le meilleur pour la personne qu’il soigne.

Qu’est ce que l’Evidence Based Medicine ? L’ « Evidence-Based Medicine » (EBM ou médecine factuelle) se définit donc comme l’utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données (preuves) actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient » (Sackett, 1996). Ces preuves proviennent d’études cliniques systématiques, telles que des essais contrôlés randomisés, des méta-analyses, éventuellement des études transversales ou de suivi bien construites.

Le processus de « Médecine Factuelle » passe par les étapes suivantes:
– la formulation d’une question clinique claire et précise à partir d’un problème clinique posé
– la recherche dans la littérature d’articles cliniques pertinents sur le problème
– l’évaluation critique de la validité et de l’intérêt des résultats trouvés
– l’intégration des résultats de l’évaluation pour le patient en cause

Cette médecine compile de nombreux éléments pour arriver – dans l’absolu – à une médecine plus efficace.

En 1996, il a été bien précisé que En aucun cas, ces « preuves » ne peuvent remplacer le jugement et l’expérience du médecin, ce qui explique que la « Médecine Factuelle » complète la pratique médicale traditionnelle mais ne la remplace pas (Sackett et al, 1996) »

Conformément à son engagement de médecin, Le Dr Didier Moulinier, dans l’exercice de sa fonction, n’ pas toujours suivi au pied de la lettre des protocoles, jugeant qu’un autre traitement, par exemple, serait plus profitable au patient.

Accusé, il réfute les allégations mensongères proférées à son encontre et surtout voudrait avoir le droit de se défende correctement, avant de se voir suspendre pour un an dans l’exercice de ses fonctions, suspension qui « exécute » tout simplement un homme.

Le Dr Moulinier considère que le procès qui lui est fait est une violation manifeste d’un procès équitable et une atteinte à l’application de l’article 6 de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales :

« §1 – Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. »,

« §3 alinéa b – Tout accusé a droit notamment à disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense »

Aujourd’hui, le Dr Didier Moulinier lance un appel désespéré pour simplement pouvoir exercer la médecine qu’il souhaite et que ses patients souhaitent.
Où est le danger pour la médecine ?
Qu’a la médecine à craindre de lui ?
Les nombreux scandales en cours nous éclairent peut-être sur ce qui est sous-jacent.

En ce qui concerne votre engagement, regardez et écoutez son appel, et si votre cœur et votre raison vous disent que son engagement est juste, soutenez-le :

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A propos Armelle Cadiou

Formatrice, Consultante et Coach je dispense des formations en entreprise, voir le site www.egea-formation.eu. Mes thèmes favoris sont la communication assertive, le management et le commercial.
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5 réponses à Que faites-vous le 12 juin ?

  1. Vadel dit :

    Bonjour
    Est-ce que je pourrais avoir s’il vous plait des nouvelles sur le jugement rendu pour le procès du Dc Didier Moulinier du 12 juin 2012 ?
    Je vous en remercie
    Danielle Vadel à Auch (Midi-Pyrénées)

  2. Ping : Dr. Moulinier : sa carrière se joue maintenant | Advertance

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