Lorsque vous voulez obtenir des fruits bios, rien de tel que de créer son jardin fruitier afin d’être sûr de manger des fruits cultivés réellement selon des méthodes bios.
Se pose alors une question : quid des insectes parasites des fruitiers ?
Dans le cadre de l’agriculture raisonnée, – c’est-à-dire, une agriculture qui prend en compte le respect de l’environnement, la maîtrise des risques sanitaires, la santé et la sécurité au travail et le bien-être des animaux – tout d’abord on veille à avoir dans son jardin des oiseaux, qui comme les merles et les étourneaux sont certes des amateurs (ravageurs) de fruits ou comme les mésanges plutôt des amatrices des bourgeons, mais qui, dans les deux cas consomment une grande quantité d’insectes vous permettant ainsi d’accroitre la productivité de votre verger.
Dans un deuxième temps, on a tendance à se tourner vers des produits dont on contrôle directement l’utilisation et le résultat, telles les plaques jaunes collantes
ou les bandes de glu
On pourrait être alors satisfait(e), mais malheureusement les insectes ainsi pris au piège attirent les oisillons, les oiseaux et les chauve-souris qui, également collés, meurent d’épuisement en essayant de se dégager.
Un remède : lorsque vous posez ces pièges, pensez à les entourer d’un fin grillage qui empêchera les « gros » de s’approcher et laissera quand même les insectes s’engluer.
Une autre question se posera alors : ces insectes seront-ils tous réellement des « parasites » ?
On comprend vite que rien n’est inutile dans la nature, et que tout participe à une oeuvre commune.
Mais au moins, le plus d’avertance possible aura été mis en oeuvre.
Article écrit à partir de la revue « Détente Jardin » de mars/avril 2012.
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